L’évolution du voyage

Cela fait plus de 20 ans que je voyage, mon premier voyage « sac à dos » remonte au milieu des années 90 : un périple en train (Interrail) en Scandinavie avec des potes.

 

Depuis, j’en ai fait des voyages et j’ai pu constater une réelle évolution sur différentes étapes du voyage: la préparation, le voyage en lui-même, le retour et «la « plus-value »/ bénéfice du voyage.

 

 Cette idée d’article me trottait dans la tête depuis longtemps, j’ai longtemps hésité avant de l’écrire, ne voulant pas passer pour un vieux con nostalgique. 

 

 En effet, loin de moi l’idée de dire dans cet article que « c’était mieux avant », je constate juste l’évolution positive et négative qu’a subi le monde du voyage en général en quelques décennies, depuis que je voyage.

 


La préparation / l’avant voyage

Il faut constater d’abord une chose : le numérique, internet a tout changé dans le monde du voyage, pour le meilleur et pour le pire. Il y a eu une révolution 2.0.

 

Il fut un temps où le  « e visa » n’existait pas, de nos jours, de plus en plus de pays l’adoptent. Avant nous devions soit envoyer en recommandé notre passeport, soit se rendre sur place à l’ambassade à Paris, soit payer un organisme pour qu’il fasse les démarches à notre place.

 

L’arrivée d’internet a tout changé, a tout facilité, les blogs et les  forums de voyage aident au choix de la destination et à la préparation.

 

Il est loin le temps où je collectionnais les catalogues « nouvelles frontières » pour me faire rêver, pour choisir une destination ou pour préparer un voyage.

 

Avant, nous n’avions que les guides papier (Lonely Planet, le Routard,…) pour préparer le voyage.  Nous devions aller en agence de voyage pour acheter des billets d’avion, nous avions affaire à une personne en chair et en os : un agent de voyage, une espèce en voie de disparition.

 

Question matos, les sacs à dos et autres accessoires de voyage étaient plus chers, plus rares, moins pratiques, moins confortables. Quand je regarde les sacs à dos que j’utilisais dans les années 90, inutile de dire que j’ai constaté une grande évolution par rapport à maintenant (en plus c’est mon métier, je vends du matériel de rando/ trekking/voyage !).

 

Le trajet en avion était plus cher aussi, il n’y avait pas autant de compagnies aériennes, pas autant de concurrence. Par exemple les compagnies du Golfe (Qatar, Emirates et Etihad) sont assez récentes et n’étaient pas autant développées fin des années 90/début 2000, elles sont aujourd’hui parmi les plus puissantes et les plus qualitatives. Et les compagnies « low cost » n’existaient pas (Easyjet, Air Asia, Ryanair, Transavia, Volotea,…). Aujourd'hui il est souvent plus pratique de prendre un vol Air Asia pour s'épargner des heures de bus en Asie du sud est.

 

La concurrence des compagnies régulières et l’arrivée des « low cost » ont  permis de démocratiser le voyage, maintenant presque tout le monde peut bouger à moindre frais, pour le meilleur et pour le pire ! (le meilleur: l’ouverture au monde d’un plus grand nombre/ la démocratisation du voyage, le pire :  le tourisme de masse, vaste débat !).

Mon premier voyage « sac à dos » en Scandinavie en 1994

Chez des iraniens à Yazd en 1999

Sur place

Et sur place, depuis que je voyage,  il y a beaucoup plus de choix  d’hébergement avec par exemple des sites comme Airbnb et tripadvisor qui facilitent grandement les choses. Personnellement j’utilise souvent Airbnb pour me loger moins cher dans les grandes villes ou les capitales européennes et je consulte de temps en temps, pour certains pays,  Tripadvisor pour choisir un restaurant ou un hébergement (avec l’âge, le confort et la qualité sont de plus en plus importants !).

 

 Je ne suis pas fan de Booking ou Agoda, mais beaucoup de personnes les utilisent pour trouver et réserver un logement, je préfère réserver directement sur le site de l’hôtel ou de la guesthouse (ou téléphoner).

 

Depuis le début des années 2000, le « couchsurfing »  a permis à de nombreux voyageurs de rencontrer des locaux et de se loger gratuitement, personnellement je ne l’utilise pas.

 

Sur place, le smartphone facilite grandement les choses avec nombre d’applications et l’accès de plus en plus facile au wifi : pour la réservation d’hébergement,  pour les trajets (GRAB, UBER), pour des cartes ou itinéraires, pour le contact avec les proches restés au pays.

 

Les transports sont moins rustiques grâce à l’apparition des bus VIP et des « sleepers » (bus à couchettes) comme en Inde ou au Vietnam (ou les « buscama » au Venezuela).

 

Avant l’arrivée et la démocratisation d’internet et en particulier de facebook, instagram et autres réseaux sociaux, nous n’avions que la boite mail (il fallait aller dans de rares et parfois coûteux  cybercafés) ou les appels en PCV pour donner des nouvelles à nos proches (c’est l’appelé qui payait l’appel), maintenant, il y a le wifi dans beaucoup d’hôtels.

 

Question argent, nous utilisions plus fréquemment les chèques de voyage et le cash, les cartes bancaires et les atm (distributeurs) étaient rares dans le monde avant les années 2000. La monnaie Euro  n’existait pas, nous devions changer nos francs pour des dollars. Même en Europe, chaque pays avait sa monnaie (pesetas, Deutsch mark, lire, florin,…), je trouvais que ça rajoutait du charme, du dépaysement aux voyages en Europe, mais ça facilite grandement nos déplacement en zone euro. L’espace Schengen n’existait pas, nous devions passer des postes de douanes aux frontières terrestres, je me souviens avec nostalgie quand j’étais gamin et que je passais la frontière espagnole au Pays Basque avec mes parents.

 

J’ai le sentiment qu’avant on était moins consommateur, on s’imprégner plus du pays, on était plus déconnecté de la France et de notre routine quotidienne, nous étions plus livrés à nous même, le voyage se méritait plus en quelque sorte et était plus dépaysant.

 

 En une vingtaine d’années, de nouveaux pays sont apparus (par exemple le Monténégro, le Somaliland, le Kosovo, le Timor Oriental,…), des pays sont devenus plus sûrs (Géorgie, Colombie), d’autres non au contraire (Yémen, Pakistan, Venezuela, Syrie, Libye,…), et d’autres sont plus ouverts (Birmanie, Iran).

 

Justement, en 1999, j’ai visité ces pays soi-disant fermés comme l’Iran ou la Birmanie, je n’avais pourtant pas l’impression d’être un précurseur, au contraire.

J’ai pu aller dans des pays comme le Yémen ou la Syrie quand ils étaient en paix (j'en parle dans cet article), maintenant c’est impossible. J’ai visité ce pays extraordinaire qu’est le Pakistan, qui est devenu par la suite de plus en plus dangereux (je rêve d’y retourner).

 

 Mais que dire des voyages dans les années 70/80, comme l’ont vécu mes oncles et tantes, en me parlant de leurs voyages à cette époque-là, je me suis rendu compte qu’ils ont vécu une aventure hors du commun, sans commune mesure avec le voyage d’aujourd’hui. Les conditions étaient beaucoup plus « roots », ils étaient plus débrouillards par la force des choses, ils voyageaient hors des sentiers battus, rien ou presque n’était fait pour le tourisme, ils étaient de vrais dénicheurs d’endroits, de lieux incroyables, des précurseurs. Parfois les locaux étaient agressifs envers les voyageurs, les prenant pour des intrus qui n’avaient rien à faire chez eux (comme me l’a raconté mon oncle au sujet de la Bolivie). Bref, c’était les balbutiements du tourisme « backpacker ».

 

De nos jours le tourisme s'est ouvert à des populations qui en étaient privées avant, faute de liberté de circuler ou de moyens: les indiens, les chinois, les citoyens de l'ex-URSS (russes, polonais, tchèques,...), les citoyens de la péninsule arabique (qataris, saoudiens, émiratis), les sud américains et les occidentaux aux revenus moindres. Aujourd'hui, on peut les croiser partout dans le monde.

Les familles voyageant en famille en camping car ou à vélo ou encore à pied, passaient pour des illuminés ou des aventuriers dans les années 90, aujourd'hui ils sont nombreux, c'est presque normal de nos jours.

A Quetta au Pakistan

Que j'ai aimé flâner dans le souk d’Alep en Syrie!

Qu’est devenue la magnifique ville de Sana’a ?

L’après voyage

Avant l’ère du numérique, nous avions des appareils photo argentiques, on faisait attention en prenant des photos, on ne pouvait pas les effacer, on devait se trimballer des pellicules, les stocker, et au retour on avait les photos à faire développer (même les ratées) et les albums photos à faire. Avec le numérique on fait le tri des photos, on les stocke plus facilement et au retour, on fait soit des albums en ligne, soit des livres photos (sur un site comme Photoweb ou Photobox par exemple), soit les deux. Personnellement je fais un livre photo et un album en ligne. Il est bien fini le temps des soirées diapo !

 Au retour, ceux qui comme moi ont un blog, l’alimentent avec de nouveaux  articles, de nouvelles photos, pour partager, raconter et faire rêver. On met aussi des photos sur Instagram. Et il y a les professionnels du voyage, ceux qui en vivent via leur blog ou via un bouquin qu'ils font au retour d'un voyage au long cours. Certains  voyagent même dans le but de se faire de l'argent plutôt que pour voyager tout simplement (j'ai entendu cette phrase d'une dame qui se faisait cette réflexion lors d'un festival de voyageurs).

Mon coup de gueule !

Et maintenant c’est mon moment « coup de gueule », sans langue de bois, je vais vous dire ce qui me gonfle royalement en voyage, les évolutions négatives du voyage :

les bus de chinois

Les groupes de chinois sont de plus en plus nombreux,  très envahissants et le plus souvent irrespectueux, je les fuis !!!! Bien sûr il n’y a pas que les chinois qui font ça mais pour moi ce sont les pires ! Deux/ trois bus de touristes chinois dans un temple d’Angkor, c’est l’enfer!

le narcissisme

Les gens se croient-ils plus beaux que les paysages ou monuments avec lesquels ils se photographient ? pourquoi font-ils autant de selfies qu’ils propagent ensuite sur instagram et autres réseaux sociaux ? Je ne suis pas contre, chacun fait ce qu’il veut, j’avoue en faire moi-même (très rarement), mais certains ne font que ça : « moi devant le Taj Mahal », « moi devant les temples de Bagan », « moi devant les chutes du Niagara », « moi devant la statue de Bouddha »,… Il faut savoir qu’en plus ça fait plus de morts que les requins dans le monde !

les « begpackers »

Ces voyageurs occidentaux  qui mendient en voyage, ils veulent profiter de la gentillesse des locaux, surtout en Asie, pour moi : « t’as plus de sous, tu rentres chez toi ! ». Peut-être sont-ils inspirés par des émissions comme « pékin express », que je déteste, ou encore par des voyageurs qui se vantent de voyager « sans un sou »…


La rébellion anti tourisme de masse à Lisbonne


Le futur ?

Tourisme de masse et pollution sont intimement liés, plus de monde entraine plus de pollution, plus d’avions ou bateaux de croisière, plus de bétonnage, plus de dégradation du milieu naturel.

 

La surpopulation touristique entraine plus de pollution dans des endroits qui ne sont pas préparés à ça. Des paysages remarquables sont en sursis, la plus haute montagne du monde, l'Everest,  est un dépotoir, des iles ou belles plages se bétonnent,  des villes sont saturées de touristes (et parfois se rebellent).

 

J’ai vu par exemple une ville comme Lisbonne changer en quelques années, avec toujours plus de monde, les locaux n’arrivent plus à se déplacer, à se loger.

 

J’ai l’exemple d’une belle ile thaïlandaise, Ko Chang, où je m’étais rendu en 1999, cette ile était un petit paradis, aujourd’hui elle a bien changé ! Dès qu’une  ile paradisiaque est « découverte », 5 ans après elle est méconnaissable, les promoteurs immobiliers passent par là et « bétonnisent », comme par exemple une ile qui m’a bien déçu : Phu Quoc  au Vietnam (j’en parle dans cet article), j'y suis passé 2/3 ans trop tard.

 

J’ai la chance d’avoir vu pas mal d’animaux sauvages en pleine nature, qu’en sera-t-il de nos enfants et petits-enfants ?

 

Va-t-il falloir imposer des quotas pour sauvegarder des sites remarquables comme Angkor ?

 

Parfois la population locale est de plus en plus réfractaire voire agressive (comme à Lisbonne, à Venise, à Dubrovnik, …). Bien sûr ils profitent de la manne touristique, mais à quel prix, il ne faut pas qu’ils détruisent la poule aux œufs d’or.

 

J’ai peur d’aller dans certains lieux, certains pays, certaines villes (Venise ou Barcelone ou la Croatie par exemple),  et dans d’autres je n’irai jamais,  de peur d’être déçu, parce que tout le monde y va  (Bali ou Djerba ou Phuket par exemple), je n’irai plus au Cambodge.

 Nous n'avons pas voulu assister à la grande farce du lever de soleil à Angkor Vat, serrés parmi les milliers d'autres touristes.

 Je suis allé récemment à Marrakech, parce que je connais quelqu’un qui y habite (il se reconnaitra), si je n’avais pas eu  cette connaissance sur place, je n’y serais jamais allé car pour moi c’est une ville qui symbolise le tourisme de masse et tous ses méfaits (arnaques, faux guides, harcèlement, des touristes du monde entier par toujours respectueux des coutumes locales,…), ce séjour a confirmé l’idée que j’avais de cette ville.

Je n'ai pas envie de faire plusieurs heures de queue pour entrer dans la basilique saint Pierre au Vatican.

 

Attention je ne dis pas que le tourisme est néfaste, trop de tourisme est néfaste, il  est maintenant devenu un bien de consommation courant.

 

 Personnellement je vais maintenant privilégier des destinations moins courues, moins connues,  « off the beaten tracks » comme disent les anglo saxons. 

Les temples d’Angkor, une plage de Thaïlande et la lagune de Jokulsarlon en Islande : des sites en danger…

Voici donc mon ressenti et mon constat sur l’évolution du voyage depuis que je voyage, en essayant de ne pas dire « c’était mieux avant ». Si vous avez une autre vision que moi, plus de recul, n’hésitez pas à nous la partager.

 

En me relisant je m’aperçois que j’ai beaucoup cité de marques, je n’ai pas trop eu le choix pour illustrer mes propos et aucune ne m’a sollicité (et rétribué) pour la citer !

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Commentaires: 12
  • #1

    David (lundi, 22 juillet 2019 18:39)

    Les bus de chinois....����������������������������������������������������
    Excellent article

  • #2

    Sab (lundi, 22 juillet 2019 19:32)

    Je confirme, excellent article ! C'est hyper contradictoire par moments ce que l'on peut rechercher... bcp de facilités pour voyager grâce à internet et le low cost, mais tourisme de masse comme tu l'as dit... L'un entraîne l'autre forcément... Et regarde toutes les pubs TV sur les séjours, les hôtels, les compagnies aériennes... Tout est fait pour que le voyage soit accessible et attrayant. Après, je prépare mes voyages grâce à internet ET guide papier... J'aime l'idée de garder du papier, quelque chose de non virtuel sur lequel je note les dates du périple... Comme toi je déteste les chinois en voyage, on en a déjà parlé, ils ne connaissent pas le respect ni la discrétion, je n'ai jamais eu une expérience heureuse avec eux et malheureusement j'en croise à chaque séjour... Pour le changement, il est normal, tout comme par exemple les villages de notre enfance, tout est méconnaissable, les maisons ont poussé comme des champignons, tout évolue, et partout donc... côté ecologie, jai pu constater à Cuba que les locaux n'avaient pas cette conscience "save the planet", je les ai vus boire dans un verre en plastique et le jeter par terre sans aucun scrupule ni remord, tous les pays ne semblent pas sensibilisés, il n'y a pas que certains touristes à blâmer (heureusement qu'il y en a bcp comme nous quand même !!) très bon article, il me parle énormément ! Biz

  • #3

    Maëva (mardi, 23 juillet 2019 17:59)

    J’adore ton franc parler comme toujours!!
    Les photos de Lisbonne... c’est vrai que c’est marquant je ne me rappelais pas d’autant de tags ou écritures comme celles-là.
    Le passage sur les bus remplis de chinois avec les 4 !!!! m’a fait rire..
    Très intéressant, gros bisous!

  • #4

    selamat jalan (mardi, 23 juillet 2019 22:32)

    @ David: oui ces bus de chinois!!!! Merci!

  • #5

    selamat jalan (mardi, 23 juillet 2019 22:33)

    @ sab: merci, le monde évolue, se modernise, s'uniformise, le voyage aussi. Les mentalités progressent dans le monde, je l'ai vu dans certains pays (il y a du boulot en France!), ils font plus gaffe à leurs gestes du quotidien, par contre, dans certains pays, ils n'ont aucune conscience de la pollution qu'ils génèrent (Birmanie, Inde,...). A propos du tourisme de masse, je viens de voir un reportage sur Venise et les dérives d'instagram, hallucinant!

  • #6

    selamat jalan (mardi, 23 juillet 2019 22:35)

    @ Maeva: en fait les tags et écritures ont été prises lors de mes 2 derniers séjours. Les 4 !!!!, c'est vraiment pour montrer qu'ils m'exaspèrent!
    Merci, content qu'il t'ai plu cet article, bisous!

  • #7

    jean bernard Guccia (vendredi, 26 juillet 2019 11:58)

    bravo pour l'article, j'ai 59 ans, je voyage depuis mes 19 ans,

  • #8

    Virginie (vendredi, 26 juillet 2019 16:22)

    Le voyage évolue comme toute la société évolue. Dans ce que tu dis, je suis pour limiter le nombre de visiteurs pour préserver les lieux. La limitation du nombre de grimpeurs du mont-blanc a fait débat, mais je suis pour... Tous les autres sommets sont libres si ça embêtent ! Ce qui m'embête le plus dans les changements du voyage est justement que la densification oblige à préparer, réserver bien plus tôt ses voyages. Ça je n'y arrive pas.. Je ne peux pas réserver mon été 2020, sans avoir déjà vécu 2019 � !

  • #9

    selamat jalan (samedi, 27 juillet 2019 17:28)

    @ jean bernard: merci!

  • #10

    selamat jalan (samedi, 27 juillet 2019 17:34)

    @ virginie: en effet j'ai aussi remarqué que du fait du nombre croissant de touristes, maintenant je suis obligé de réserver à l'avance des hôtels pour certaines destinations, chose que je ne faisais pas avant...
    D'accord avec toi pour limiter dans certains lieux!
    Merci!

  • #11

    Patrick (dimanche, 07 mai 2023 08:42)

    Bonjour Cédric,

    Bravo et un grand merci pour l'extrême pertinence de cet article. Un article que j'aurais d'ailleurs pu écrire moi-même, tellement je suis en phase avec l'ensemble de son contenu et tout particulièrement au niveau de ton "Coup de gueule" ! Je voyage depuis le tout début des années 80 et c'est donc un petit peu avant toi que j'ai déjà pu constater "pour le meilleur et pour le pire" (comme tu l'as si justement écrit) la plus ou moins rapide évolution des choses en matière de tourisme. Je suis entièrement d'accord avec toi pour dire que les choses se sont assez rapidement accélérées depuis l'arrivée d'internet dans ce fabuleux monde qu'est celui des voyages. Et maintenant, je vais prendre le temps de me délecter de tes autres articles... Amicalement.

  • #12

    selamat jalan (dimanche, 07 mai 2023 12:51)

    Merci Patrick pour ton commentaire !
    N'hésites pas à lire d'autres de mes articles et à laisser d'autres commentaires !
    Amicalement.